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Petit tour à travers le centre historique de Leonberg
Traduction: Heidemarie et Jean-Jacques Itasse
Comme visiteur du vieux centre de Leonberg vous rencontrerez à chaque pas des curiosités historiques.
Cliquez sur les numéros de l´infographique pour visiter les sites correspondants.
Comme visiteur du vieux centre de Leonberg vous rencontrerez à chaque pas des curiosités historiques.
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1 - La place du marché (Marktplatz)
Entourée de maisons à colombages restaurées de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance (du 15e au 17e siècle), cette place est restée jusqu´à nos jours le centre de nombreuses manifestations comme l´annuel "marché aux chevaux" (Pferdemarkt), la fête de la place du marché, le marché de Noël, le marché aux puces et la cérémonie de la Saint-Sylvestre.2 - La fontaine du marché (Marktbrunnen)
Le héraut tient dans sa main gauche un écu avec les armoiries du duché du Wurttemberg et le blason de la ville.
Il symbolisait le règne wurtembergeois.
3 - La Vieille Mairie (Altes Rathaus)
Au 19e siècle, la mairie fut encore utilisée à des fins multiples: le grenier de l´entrepôt servait, après la fondation de la société de gymnastique en 1849, à tour de rôle de salle de sport et de séchoir à linge. Aujourd´hui, la Vieille Mairie abrite le service de l´ordre municipal.
4 - La maison 10, place du marché
Dans cette maison résidaient, avec leurs familles, le notaire Gottlieb Wilhelm Hoffmann (1771-1846), maire de Leonberg et fondateur de la communauté des frères de Korntal, ainsi que Joseph Friedrich Josenhans (1812-1885), inspecteur des missions protestantes à Bâle.5 - La maison 11, place du marché
C´est ici que vint habiter, en 1575, le jeune Johannes Kepler avec ses parents. Il faut supposer que des raisons religieuses amenèrent la famille à quitter la ville catholique de Weil der Stadt, ville libre placée directement sous l´autorité de l´empire, pour s´établir à Leonberg, ville protestante sous le règne wurttembergois.6 - La maison 26, place du marché
C´est ici, en septembre 1788, que Friedrich Hölderlin vécut des "jours heureux" avec Louise Nast, son amour de jeunesse de Maulbronn.7 - L´Aigle Noir (Schwarzer Adler)
Du 16e au 18e siècle, la maison fut le siège du bailli - aujourd´hui on le nommerait "Landrat" (préfet de la circonscription administrative).
8 - Les vestiges du cloître du monastère des Franciscains (Franziskanerkloster)
Le couvent des Franciscains, une petite unité d´une vingtaine de moines, fut fondé par le comte Eberhard dit "le barbu" en 1467. Après la Réforme, le monastère fut fermé; dans les bâtiments s´installa l´hôpital municipal, établissement pour les vieux, les pauvres et les malades. Depuis 1811 il y a une école dans le secteur de l´hôpital: l´école de l´Hôpital (Spitalschule). L´école maternelle de l´hôpital (Spitalhofkindergarten) connaît également une longue tradition. Déjà en 1846 une école pour les petits enfants fut fondée à cet endroit. Sur les lieux de l´hôpital avait vécu une communauté juive jusqu´à environ 1350.9 - La maison de Schelling (Schelling-Haus)
En 1618, Lutherus Einhorn fit transformer l´ancienne grange en bâtiment d´habitation. Ce second bailli devint tristement célèbre comme persécuteur de sorcières, notamment dans le procès de sorcellerie contre Katharina Kepler, la mère de l´astronome Johannes Kepler.
10 - L´église protestante (ev. Stadtkirche)
L´église consacrée à Saint Jean-Baptiste fut bâtie en plusieurs étapes. Le centre du bâtiment rappelle la forme d´une basilique et fut construit probablement peu de temps après la fondation de la ville au 13e siècle. Autour de l´église et à son intérieur on trouve une collection unique de monuments funéraires de la Renaissance qui sont très bien conservés. Presque tous sont issus de l´atelier du sculpteur léonbergeois Jeremias Schwartz qui fut un des artistes les plus importants de la région du Neckar moyen.11 - L´école "Kepler" (Keplerschule)
Aujourd´hui, la maison héberge le musée municipal.
12 - La grange aux dîmes (Zehntscheuer)
En 1277, le monastère des chanoines de Sindelfingen fut doté du patronage de l´église de Leonberg par son prieur Richard de Hailfingen. Le couvent avait donc le droit de percevoir la dîme ecclésiastique et de désigner le prêtre. En 1477, le monastère des chanoines fut transféré, avec toutes ses possessions et droits, à l´université de Tübingen, nouvellement fondée. C´est pour cette raison que se trouvent les armoiries de l´université de Tübingen au-dessus de l´entrée.
13 - Quelques éléments des anciennes fortifications de la ville (Stadtbefestigung)
Un chemin de ronde couvert dont on voit encore les meurtrières sous la toiture passait à travers les maisons tout le long du mur d´enceinte.Au premier plan on voit une des dernières rotondes. Adossées au deuxième mur, celui de l´extérieur, dit mur du fossé, les rotondes servaient à tenir l´ennemi à distance.
14 - Le château de Leonberg (Schloss Leonberg)
Lors de la fondation de Leonberg, les comtes du Wurttemberg firent construire un château-fort à l´angle sud-ouest de la ville. De 1560 à 1565, le duc Christophe fit transformer le château et lui donna approximativement sa forme actuelle. Les armoiries des maisons Sachsen-Anhalt et Wurttemberg au dessous de l´encorbellement évoquent le souvenir de la duchesse Sibylla qui vécut tout le temps de son veuvage au château.En 1765, le duc Karl Eugen essaya de vendre le château, mais la tentative échoua à cause du manque de moyens des citoyens de Leonberg. C´est pourquoi le château est toujours la propriété du Land du Baden-Wurttemberg. Il héberge le tribunal de première instance et la perception.
15 - Le jardin des bigaradiers ou orangers amers (Pomeranzengarten)
C´est en 1609 que la duchesse Sibylla de Wurttemberg, âgée alors de 45 ans, prit son domicile de veuve au château de Leonberg. La duchesse, très intéressée par la botanique et la médecine, avait déjà possédé à Stuttgart un jardin d´agrément célèbre dans tout l´empire. Son fils, le duc Johann Friedrich, lui fit construire, sur le modèle des jardins italiens, un "jardin de plaisance princier avec orangerie et puits couvert" par l´architecte Heinrich Schickhardt.Ce jardin en terrasses, restauré en 1980, est l´un des rares jardins de la fin de la Renaissance en Europe et le seul en Allemagne.
Qu´est-ce que c´est, les bigarades?
La bigarade est une orange amère. A l´époque de la duchesse Sibylla, la possession de bigaradiers, arbres exotiques et précieux, témoignait de grande richesse et attirait la considération.Cette plante était utilisée pour la cuisine et la pharmacie familiale. Du fruit, on fait de l´orangeat, des fleurs et des feuilles, on distillait des extraits médicinaux.